La location de vacances permet de louer une villa, un appartement ou un studio meublés pour une période plus ou moins longue de temps (un week-end, une semaine, un mois…). Ces locations peuvent même être répertoriées en 5 catégories (de 1 à 5 étoiles) lorsqu’elles sont classées « tourisme », garantissant un certain confort. Cependant, il arrive que des loueurs peu scrupuleux proposent des arnaques aux vacanciers. Pur vous éviter des déconvenues, voici nos conseils pour repérer ces mauvaises locations et obtenir réparation en cas de tromperie.
Comment éviter les arnaques ?
La première chose à faire lorsque vous cherchez une location de vacances est de faire attention à la différence entre le confort indiqué par rapport à ce que l’on peut voir sur les photos ainsi que la situation du logement.
Par exemple, vous pouvez vous rendre compte facilement grâce à Google Maps si le bailleur vous ment quant à la proximité des commerces ou de la plage. Ce réflexe est plutôt bien acquis par les vacanciers, mais il y en a d’autres qui vous permettront de réserver plus sereinement votre location.
Se renseigner sur le bailleur, la marque et/ou le séjour
Que cela soit dans une résidence club ou via un réseau de location de particuliers à particuliers, il est très important d’effectuer des recherches sur ce que les autres ont pensé de l’endroit.
Dans le cadre d’une résidence club, recherchez les antécédents de la marque ou du séjour choisis. Vous verrez alors si la localisation est vraiment intéressante, si les services rendus sont de qualités, etc. Vous pouvez même vérifier sur le site de l’UFC- Que Choisir.
Dans le cas d’une plateforme particulier à particulier, lisez bien les avis donnés. N’hésitez pas à contacter les internautes du site pour avoir leur avis plus en détail sur ce qu’ils ont appréciés ou non, et contactez également le bailleur. Vous pourrez lui poser toute les questions que vous voulez et définir un peu mieux s’il est sérieux ou non.
Signer un contrat avec le bailleur et faire un état des lieux
La signature d’un contrat avec le bailleur est fortement conseillée. Il s’agit en fait d’une garantie pour le locataire, dans la mesure où le contrat doit dresser un état descriptif du bien loué. En cas de non-conformité du logement, de ses équipements et/ou de sa situation, le locataire pourra précisément définir auprès de la justice et du bailleur là où il s’est fait tromper.
Une fois sur place, vous pouvez vérifier si les lieux sont conformes à ce qui était annoncé dans l’annonce et le contrat que vous aurez préalablement signé.
Vérifiez donc la propreté des lieux et l’état des fournitures (meubles, linge, etc.) : la tête de lit est-elle bien fixée ? Est-elle sale, usée ? Les draps sont-ils propres ? Sans taches ? Les meubles sont-ils fonctionnels ? Par exemple, le buffet de cuisine est-il rayé, usé, plein de poussière ? etc.
Le but est pour vous de définir si le logement est vétuste ou au contraire bien équipé et propre. En effet, la location d’un logement vétuste entraîne des pénalités pour le bailleur.
Que faire en cas de tromperie ?
Vous avez fait attention à tout et pourtant, le lampadaire principal n’est pas en parfait état de fonctionnement, l’électroménager est dangereux et les lieux sont sales ? Il existe des recours pour vous protéger.
Si le bailleur vous a fourni des renseignements manifestement inexacts sur la situation du logement, la consistance et l’état des lieux, les éléments de confort ou encore l’ameublement, vous devez lui en faire part dès l’entrée dans le logement, quelle que soit votre déception.
Si la location n’est pas conforme à vos attentes, vous pourrez négocier quelques ajustements comme l’intervention d’une entreprise de ménage, le remplacement des équipements défectueux, ou bien une réduction du prix de location. En effet, vous devez refuser de payer le solde du prix de la location et exiger au minimum le remboursement du versement effectué à la réservation en cas de tromperie.
Parfois, vous serez tout de même contraint de prendre possession du logement. Vous pourrez alors porter plainte pour fourniture de renseignements manifestement inexacts ou pour pratique commerciale trompeuse, et demander des dommages et intérêts auprès de la justice si le litige n’a pas pu être réglé à l’amiable.
Ainsi, des bailleurs ont déjà été condamnés pour publicité trompeuse. Pour obtenir réparation, vous pouvez saisir la direction départementale de la concurrence, de la consommation et de la répression de fraudes compétente pour dresser un procès-verbal qui sera transmis au procureur de la République.
C’en est tout de nos conseils, nous espérons qu’ils vous auront aidé et que vous pourrez maintenant réserver votre location de vacances sans crainte d’être arnaqué.